Inventer des mondes imaginaires, soutenir les créations artistiques ne semblent plus urgents pour une majorité des hommes politiques et scientifiques. Mais c’est peut-être inévitable, vu la nature de ce pilier sociétal qu’est l’art : fluctuant, insaisissable et en antagonisme constant avec les « Hommes au pouvoir ». Inciter à la solidarité, à l’humanité, à l’amour, à l’accueil du deuil semble en décalage avec les valeurs en vogue. Le productivisme nous incite à « gérer notre stress » et « être heureux » parce que ça augmente notre capacité de…production. La marchandisation du vivant a cassé tous les frontières et les avertissements sur un effondrement des divers systèmes augmentent. 

Parce que ça nous rend joyeux d’inventer de nouveaux espaces d’expression avec nos ami.e.s et partenaires comme avec ceux du magazine Trakt : des arts et danses bruts, singuliers qui donnent des ailes et des nouvelles racines ! Nous partageons avec vous, dans ce numéro, quelques photos du photographe Bernard Duret qui nous suit depuis le début. Merci à lui !

À Omnivion nous restons fidèles à la compassion et la solidarité qui se construit à travers l’art, la danse et la musique. Poétiser les discours, faire des danses sur le vivre ensemble, nourrir les dialectiques artistiques sont nos moyens de réfléchir sur le monde et de développer des imaginaires qui soignent le vivant en nous et chez les autres. https://omnivion.net/

Nous cherchons à participer à un réseau de nature optimiste, dans lequel la créativité, l’empathie et l’intelligence kinesthésique sont considérées comme des valeurs prioritaires pour l’éducation et l’épanouissement de l’individu. Nous n’avons pas peur de la folie et nos inspirations s’enracinent en partie dans les « psychopathologies » de certains de nos amis et collaborateurs ! Dans ce but, l’association peut engager ponctuellement des artistes, ou réaliser des collaborations avec d’autres associations, organismes ou structures publiques.