by Sebastien Russo
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20 February 2025
Jour 2 : je me suis posé pas mal de questions aujourd'hui. J’ai décidé de revenir aux fondamentaux, à l'éthique première de la revue, l’art brut, l’art singulier et l’art hors les normes. En me promenant sur la toile, qu’elle fut ma tristesse de voir des œuvres lisses et tristes, qui n’ont d’intérêt que d’être des objets de décoration, et encore. Les grandes surfaces de l’art sont des supermarchés de l’ego. Ben n’est plus, nous en avait avertis depuis plus de 40 ans. L’art est égo ! Trakt est égo ! Trakt, c'est la revue de l’art brut, singulier, hors les normes. Je vous assure que ces termes ont encore un sens, moi qui pensais le contraire, il y a quelques mois. Bref, quand je dis revenir aux fondamentaux, c’est revenir aux premiers numéros de la Revue Trakt. Ce magazine ressemblait à une énorme boite à gant, avec des images et encore des images avec des artistes qui avaient encore des tripes et qui ne se considéraient pas comme des artisans répétant des images à profusion qui se ressemblaient toutes. L’intelligence artificielle qui n’a que pour but d’abrutir la population, parlons en, tiens ! Non, tout compte fait, n'en parlons pas. Nous sommes devenus des Picasso du virtuel : ils achètent en NFT des images virtuelles. Allez, je vous laisse, je vais me mettre en PLS. Je vous retrouve au numéro 100, non je plaisante… La revue Trakt, c'est 250 000 non abonnés, 85 000 non lecteurs, elle n’est pas disponible en kiosque ni en pharmacie. Pour lire Trakt, pas besoin de Doliprane. Merci à toutes et à tous pour votre soutien. www.revue-trakt.com